La version Innu de mon nom est Énish, « étendue à plat sur le sol », ce qui correspond bien à la dormeuse en pleine nature que je suis. Des amis m’ont ainsi nommée au bord de la rivière George, un des multiples endroits de nature où ma curiosité m’a menée.
Le monde du Shinrin Yoku est un autre jalon de ma trajectoire qui passe par divers intérêts reliés à la conservation et la protection de la nature. Il y a 30 ans j’étais une pionnière de l’écotourisme au Québec et je suis restée impliquée dans différents organismes prônant la durabilité et la conservation de la nature. Ainsi, j’ai plus récemment participé à la fondation de Tourisme durable Québec et je suis actuellement vice-présidente de la Société Duvetnor (organisme de bienfaisance voué à la conservation des îles dans le Bas-Saint-Laurent). Dans ma vie professionnelle, je suis gestionnaire et conseillère en expérience client pour différents domaines offrant des prestations de service reliées, entre autres, au tourisme.
Quel est donc ce fil conducteur qui pousse une enfant à faire des accolades à « son » arbre en lui disant au revoir, et plus tard s’imprégner de milieux naturels, se soucier des espaces sauvages, voire, faire du yoga en pleine nature, ou alors, simplement, se laisser aspirer et inspirer, en nature, en forêt ?
C’est justement le bien-être, qui illumine les sens et insuffle une sérénité, qui « connecte », qui ancre. C’est un peu la promesse du Shinrin Yoku, et ce qui m’y conduit naturellement, d’autant plus que le Shinrin Yoku est une pratique dont les effets bénéfiques ne sont plus à démontrer. Je propose cette pratique selon un modèle raisonné, cependant que l’expérience en soi est une « visite libre » des sens des participants.
Alors, au plaisir de vous guider, de vous rencontrer ou de vous croiser au détour d’un sentier, à moins que je ne sois endormie quelque part dans la mousse…
Élyse alias Énish